Les tableaux
J’ai vécu une vie pleine.
J’ai parcouru toutes les routes ;
Mais plus encore, bien plus encore que ça.
Je l’ai fait à ma façon.
Des regrets, j’en ai eu quelques uns ;
Mais une fois encore, trop peu pour en faire état.
J’ai fait ce que j’avais à faire.
J’ai aimé, j’ai ri et pleuré.
J’ai connu la plénitude; ma part d’échecs.
Et maintenant que les larmes ont séché…
Tout cela me semble si amusant.
Penser que j’ai fait tout cela ;
Et je me permets de le dire, sans timidité.
Je l’ai fait à ma façon.
Alors te voilà sur ce chemin
La route s’ouvre ici, il n’y a plus d’obstacles.
Tu es mon sillon, mon foyer intense.
Vivre pleinement chaque instant.
Vivre tout simplement!
Idao
Un château ? Non Monsieur.
Un ermitage vert qui sent les bois où les bruits de la route arrivent de très loin
Pour n’être plus qu’une musique en demi-teintes.
L’horizon tout rose et mauve transpose mon voyage intérieur en couleurs de légende.
Un moment de recueillement au fil de l’été blond…
Le jazz des moineaux fait rage dans les feuilles,
Les notes de « to this tree » s’effeuillent autour du rossignol.
Toutes les herbes ont des pattes, ont des ailes au clair de l’eau, c’est l’éternel prodige…Du têtard de velours devenu crapaud d’or,
Des pastilles de lune ou de soleil brûlant.
Il pleut dans mon cœur, ma tristesse s’éparpille au bout de mes doigts verts qui l’arrêtent.
L’abri vert du poète, du vert, comprenez-vous ?
Douceur de l’arbre, de la mousse…
Vous dites : Solitude ? Ah non !!! Apaisement dans les heures qui passent.
N’est-il rien de plus vivant qu’un jardin.de plus mystérieux, parfumé, dru, tenace.
Il arrive soudain mille petits génies, sortis l’on ne sait d’où, comme chez Aladin.
Un mot vert… Qui dira la fraîcheur infinie
D’un mot couleur de sève, de source et de l’air…
Mais pour moi, si proche, tendre harmonie, comme un cher îlot dans l’univers ?… Je m’y sens si bien !!!
Idao
Sous le pont de San Francisco coulent tes amours.
Les jours passent et l’espérance respire tes parfums.
La paix écume tes flots de douceurs.
Laisse-moi savourer ce moment de délice recueillement !
Le vent, dans tes flots chéris et harmonieux coulent en moi, et toi,
Là-bas, en bas,
Lève les yeux …
Idao
Aphrodite, puissante déesse, beauté du monde.
Grâce à ta sensualité ton regard nous inonde.
Tu nous enlaces dans ta course profonde.
Tu es l’éternel où l’amour se fonde.
La tempête s’est tue, le ciel t’a fait femme…vagabonde.
Idao
Te souviens-tu, de ce mois de décembre 1887 ?
96, rue Blanche, assis là, fumant ta pipe, ton chapeau en poil de lapin sur cette table…
Tu as l’air si paisible !
Te souviens-tu lorsqu’ André Antoine t’a invité à exposer
« Le jardin avec amoureux », là, au dessus, ici même…
Te souviens-tu quand nous nous sommes trouvés, tu étais ma force.
Me prédisais-tu mon destin ?
Je suis devenue riche d’émotions, tu as si bien touché mon cœur.
Quel est donc ton secret !
Idao
Comme une douce mélodie ton prénom résonne dans ma tête depuis toujours!A travers mes yeux, je t’offre tes rêves et tes espoirs.Libre et heureuse de vivre, je t’offre mon âme.Un rêve merveilleux dans notre histoire…C’est la magie de deux êtres qui unissent leurs planètes !
Idao
Tu es charme, élégance, grâce, douceur, sensibilité.
Un savant mélange de tendresse et de sensualité.
De toi émane la féminité !
Ton courage dans le désordre infini de la vie.
Femme de toutes les perspectives fuyantes.
Tu as découvert des horizons infinis.
Femme éternelle et captivante…
Idao
La route est longue dans ta brume d’abstraction et de bleu pétrole,
Tu te rehausses d’un brun doré, de blancs et de noirs ambrés.
Ta rondeur surréaliste et symbolique tu es …
Lumière et reine de la nuit !!!
Tu veilles sur le bon déroulement du temps…
Déesse de la sagesse et de la connaissance, de l’inconscient et de l’imaginaire…éclaire leur chemin.
Éclabousse-les de ta splendeur, chante dans le mystère de leurs âmes,
Remplis les de ta transparence, de ta clarté.
Reconnais-les dans ton doux rêve.
Qu’il vente, qu’il neige, chaque soir,
Lune éternelle, mémoire de leur amour, tu les embelliras toujours !
Idao
Qui es-tu, toi femme silencieuse et secrètes?
Qui es-tu toi que l’on a bien trop mal-aimée ?
Le voyage d’une femme qui n’avait plus peur de vieillir !
Cette femme qui émeut, console, sourit à ceux qui l’aiment.
Toujours visible, ton murmure révèle le charme et l’élégance.
Ton ombre Marie se promène, mystérieuse beauté…
Tu es femme, cœur et âme qui monte allègrement sur le cadran solaire de la vie.
Idao
Le mouvement des mains s’active, façonne, une prise de conscience collective autour des produits consommés.
Une sève de mutation à travers ces visages où se déchaine une veine au cœur des continents profonds.
Des milliers de graines ont levé les ruisseaux du développement économique de l’industrialisation, du socialement responsable, de l’action collective.
Sur des corps de transparence et de respect à nous d’en faire l’actualité.
La nature se fait patiente pour recomposer l’essence de nos identités.
Elle appelle nos intelligences dans cette soif d’équité.
Un dialogue d’or et d’argent de complémentarité.
Idao
La vie tourbillonne dans vos cœurs de femmes, pensives,
Vous accueillez le plaisir, dans un mouvement de couleurs!
Vous êtes l’élixir, la braise, le mystère d’une source vive,
Au cœur du temps, dans une parade, vous enfantez les heures!
Déesses de la vie, dans toute sa plénitude, douce perspective,
Vous personnifiez l’amour, la beauté, l’art et la douceur!
Idao
Goutte d’Eau de pluie si rafraîchissante.
Source qui jaillit, qui bondit et enchante.
Tu cherches ton lit et grandit lentement.
Traversant les arcanes du temps.
Tu brilles et tournes en rond en course sauvage.
Cherchant à t’abreuver, le long de ce beau rivage.
Est-ce un chêne ou bien un orme ?
Je sais bien qu’il plaît à l’Homme !
Idao
Bonjour esprit du ciel, messager de l’air.
Mes yeux se perdent dans ton horizon céleste.
Et moi, là, en bas, dans l’ivresse de la terre, claire,
Je te vois, je te sens, j’entends tes notes… modeste.
Dans l’espace de tes louanges, comme un éclair.
Tu me charmes et m’élève d’un seul geste.
Idao
L’ivresse n’est pas si loin…
Elle n’est pas dans un château,
Elle est dans ton lendemain,
Dans ton jardin de roses.
L’ivresse est dans cette nuit Vénitienne,
Entourée de ce que tu aimes.
Elle est dans les choses quotidiennes
Elle est chez toi dans ta plaine.
L’ivresse chante dans ta tête.
Elle pétille dans ta chambre tranquille…
Tout près de toi c’est la fête,
Elle est dans ceux qui entourent ton île !
Idao
D’interminables stalactites se dressent, s’entremêlent…
Ce château embrasse l’univers, il y a un chemin!
La vie est un labyrinthe intérieur dans ce pelle mêle,
Avancer, espérer, il n’est plus de cœur à cacher… enfin!!!
Idao
Scintillent tes cheveux de cristal, tes cheveux d’argent,
Sens-tu le clapotis du temps qui passe ?
Tu l’accueilles cette chute d’eau qui enserre tes flancs.
Tu l’embrasses dans un rythme de contrebasse.
Tu dessines ses formes en suspend.
Sa trajectoire céleste donne l’espoir, quelle classe !!!
Idao
